Le Président nous fit entendre ensuite un sujet de l’entretien qu’il avait fait lors de la rencontre avec un pasteur américain progressiste qui avait visité l’année précédente Pyongyang.

… En prenant le repas avec lui je lui ai demandé combien de gens dans son pays qui croyaient au Dieu. Il m’a répondu que les gens de tel genre occupaient 85% de la population aux Etats-Unis.

Je lui ai demandé encore combien de gens errent dans les rues sans leur résidence et combien de bandits étaient à son pays, et que s’ils croyaient au christianisme. Et il a répondu oui. Je lui ai demandé pourquoi le Dieu ne leur donne pas ni la maison ni le bonheur. Alors il m’a dit, en lui serrant la main, de ne plus lui en demander.

Un instant après je lui ai dit comme ça : Nous ne croyons pas au Dieu mais à l’homme. …

L’homme dont il parle signifie les masses populaires. Lui-même il dit qu’il considère le peuple comme le Dieu.

D’après lui, c’est la plus grande joie de vivre dans l’amour et la confiance du peuple et la plus grande fierté de le servir avec dévouement.

En effet l’amour infini de son peuple est le don du Président.

Nous fûmes tellement séduits par le Président qui nous parlait de façon accessible et régulière que nous ne fûmes pas sentir se passer déjà plus de deux heures. Tous les enseignements donnés par le Président furent inspirés d’une philosophie profonde et d’une conviction immuable ainsi que d’une justice injuriant l’injustice.

- A suivre. -